PROGRAMME DU PARTI COMMUNISTE ROUMAIN- XXI SIECLE

Motto: Une nouvelle pensée… Une nouvelle attitude… Un nouveau départ!

1. Eléments définitoires

Le Parti Communiste Roumain-XXI Siecle  est la force politique qui consacre sa destinée aux intérêts futurs de toute la société roumaine, d’une société dans laquelle la diversité sociale, nationale et politique confère à la personnalité humaine la garantie de la liberté de choix et les conditions de s’accomplir complètement. Nous ne soutenons pas que les riches n’existent plus, nous soutenons que les pauvres n’existent pas. Nous ne défendons pas seulement les intérêts des pauvres. Nous plaidons pour la lutte contre la pauvreté comme un phénomène social. Nous ne luttons pas contre la richesse, nous nous battons pour la richesse et le bien-être venant de revenu légal.

Le Parti Communiste Roumain- XXI Siecle est un défenseur de la justice sociale, de l’égalité des chances et du contrôle démocratique effectif de la société sur l’État.

La justice sociale signifie la promotion et la mise en œuvre pratique des normes élevées de qualité de vie pour la population de notre pays. La justice sociale signifie le droit de chaque citoyen à un emploi et en même temps, la création des conditions pour éliminer l’oppression et l’humiliation, la pauvreté et la faim, la peur du chômage, de maladie et de vieillesse.

L’égalité des chances n’est pas seulement l’égalité de tous les citoyens devant la loi, mais également la responsabilité de la société et de l’État en ce qui concerne le développement, l’éducation, la formation et la fourniture de soins médicaux et l’éducation gratuite, pour chaque citoyen du pays, d’élever son niveau de vie, pour le libre accès aux institutions politiques et démocratiques, pour la protection juridique, économique et sociale, indépendamment de la richesse, le statut social et l’appartenance nationale des citoyens.

Pour nous, le contrôle démocratique de la société sur l’État signifie non seulement la réalisation inconditionnelle de la primauté du droit, mais aussi la transparence maximale de toutes les décisions et actions de l’Etat, l’augmentation constante des droits de la société civile et de ses institutions concernant les décisions de l’administration centrale et sur les rapports existants entre les pouvoirs publics locaux et centraux.

Le Parti Communiste Roumain- XXI Siecle  se manifeste contre l’idée d’une seule vision sur la réalité et sur le monde contemporain. Nous plaidons pour l’importance de l’argument dans la compétition des idéologies et des idées, des concepts et des approches théoriques et pratiques dans le domaine politique, économique et social. Nous sommes fermement contre les causes qui génèrent l’obscurantisme et le fanatisme, la cupidité et l’ignorance et qui favorisent la dictature de la nomenclature et la cupidité de grands oligarques économiques et financières.

Nous soutenons la libération de l’homme de l’influence négative des contradictions concrètes et historiques de la société et aussi, une attitude critique active concernant les réalités contemporaines, attitude fondée sur une analyse scientifique impartiale qui mettra en valeur, chaque fois, le niveau et le contenu des contradictions.

Au stade actuel de son évolution historique, la société roumaine est devenue réceptif aux idéaux et aux valeurs que nous promouvons et au centre des quels la justice sociale est impensable sans fournir des emplois, ou la démocratie sans fournir de réelles opportunités pour tous les membres de la société roumaine.

Pour devenir un pays européen véritablement démocratique, la Roumanie doit désormais accorder le droit à l’existence et à la manifestation sur la scène politique, au Parti Communiste Roumain, le parti de l’unité de la gauche roumaine, voué à la continuité de l’existence de l’Etat, de la souveraineté, de l’indépendance et à la reconstruction économique du pays par la promotion de l’intérêt national dans tous les domaines d’activité.

Le Parti Communiste Roumain- XXI Siecle sera un promoteur actif des réformes sociales et cohérentes, ce qui stimulera le développement de toutes les formes de propriété et va mettre en valeur les ressources innovantes de la société dans son ensemble, qui va créer une économie stable, fondée sur le progrès, la connaissance et la technologie de point et un potentiel intellectuel au plus haut niveau.

Le Parti Communiste Roumain-XXI Siecle sera une force politique parfaitement adaptée au système de pluralisme politique et à l’économie mixte de marché, un promoteur dans la vie sociale et politique, de la “démocratie participative” et qui va agir pour l’unité et la réconciliation nationale entre toutes les forces politiques. Il va pousser pour la mise en place, en commun, d’un programme national de développement socio-économique de la Roumanie, à moyen et à long terme, dont la mise en œuvre va réclamer la participation collective de toutes les forces politiques au pouvoir ou de l’opposition.

2. Promotion de la démocratie participative

Actuellement, en Roumanie, la société civile et ses organisations représentatives sont basées sur les classes sociales : les ouvriers, les paysans et les intellectuels et de même, un grand nombre de groupes sociaux avec lesquels on forme “le peuple travailleur ». La démocratie signifie “le pouvoir du peuple“ ce qui a comme résultat un partenariat à part entière de la société civile avec l’Etat, par une activité organisée et efficace, dans l’effort commun d’accomplir l’intérêt national. La démocratie qui est pratiquée à l’heure actuelle est la “démocratie représentative“ au cadre de laquelle les citoyens délèguent le « pouvoir du peuple » aux représentants élus par vote. Les élections légitiment le droit des représentants de décider au nom des personnes, sans les consulter, pour une période de temps, après quoi de nouvelle sélections doivent être organisées.

A la suite d’une analyse de l’évolution de la société mondiale, en général, et roumaine en spécial, au fil du temps, on trouve que les membres de la société civile se sont battus et continuent se battre pour éviter la puissance excessive dans la sphère du pouvoir décisionnel. Le long du temps, les actions de “contester le pouvoir discrétionnaire“, dans de nombreux pays du monde, ont été radicalisées, en raison d’un manque de dialogue entre le pouvoir et la société civile et de même, en raison des mesures qu’on a imposées, sans tenir compte des intérêts majeurs de la société. Ces actions sont une forme de lutte de « déclassement du pouvoir excessif “ des partis et des personnalités élues dans la démocratie représentative, qui est actuellement pratiquée dans le monde.

Au cadre de la démocratie représentative, voter est la principale façon dont la société civile peut agir légalement, pour le « déclassement du pouvoir excessif” des partis ou des dirigeants politiques, par l’alternance au pouvoir.

Mais, au présent, on constate que le changement qui est fait par « la simple alternance au pouvoir” de différents partis et personnalités, en absence d’une responsabilité de consulter directement les personnes, lorsqu’on prend des décisions en leur nom, ne répond plus aux exigences actuelles de la société civile, au monde entier.

Dans la démocratie représentative les partis actuels et les dirigeants politiques sont élus en fonction de « programmes individuels qu’ils présentent”, pour l’accomplissement des quels ils ne sont pas directement responsables devant les électeurs. En outre, durant leur mandat, ils peuvent prendre des décisions tout à fait contradictoires aux programmes électoraux et aux intérêts nationaux, sans que la société civile puisse agir les empêcher.

Face à l’augmentation, au niveau mondial, de la tendance de concentrer le pouvoir entre les mains de certains partis et dirigeants politiques, la société civile de tels pays agit plus résolument et avec plus de détermination pour contrer “le pouvoir absolu de groupe et individuel” par la “la solidarité collective”, s’efforçant systématiquement à remplacer la démocratie représentative, qui repose sur la gestion de la société par la promotion des intérêts individuels et de groupe, avec la démocratie participative, basée sur la gestion de la société par le soutien et la coopération de la société civile, afin de promouvoir les intérêts nationaux dans tous les domaines.

La démocratie participative est fondée sur l’augmentation de la responsabilité individuelle vis-à-vis des intérêts généraux de la société, ce qui mène vers l’accroissement de « l’esprit communautaire » dans la résolution des problèmes d’intérêt général, en plan interne et international.

L’augmentation de cette responsabilité doit mobiliser les ressources les plus actives et les plus responsables de la société civile, jouant le rôle de participant actif à la création de l’axe prioritaire de développement du pays et au règlement des problèmes politiques, économiques et sociales, dans l’intérêt général de la société.

L’objectif cible est que la société civile doit devenir une force motrice pour le développement de la société, en mesure de lancer des programmes d’intérêt national, dans tous les domaines. Pour les mettre en valeur, les partis politiques et leurs candidats doivent présenter, pendant les campagnes électorales, des programmes individuels d’implémentation des programmes de la société civile, durant leur mandat.

Dans la démocratie participative le vote n’aura pas un caractère formel, de simple remplacement des partis politiques ou des personnalités sans responsabilités envers les électeurs, avec d’autres du même genre.

Dans la démocratie participative les partis et leurs représentants seront élus en fonction des solutions proposées pour la mise en œuvre et l’efficacité de l’exécution des programmes de développement économique et social d’intérêt national, promus et soutenus par la société civile.

Dans la démocratie participative les postes de gestion ne deviendront pas de centres de commandement comme dans la démocratie représentative. Les postes de gestion seront des fonctions d’exécution des programmes présentés par la société civile dans l’intérêt de la nation tout entière. La valeur des décisions collectives est supérieure à celle des décisions individuelles et la participation active de la société civile à la gestion de la société est une nécessité objective.

La participation de la société civile à la gestion du pays sera atteinte grâce à un dialogue social permanent, qui manque au présent. Dans ce contexte, la société civile ne sera pas obligée d’agir pour limiter le pouvoir excessif des dirigeants, parce que ce pouvoir va coopérer et contribuer à l’implémentation des programmes d’intérêt national proposés par la société civile.

Ainsi, la société civile va devenir une composante majeure de la démocratie participative, capable de coopérer, d’aider et d’orienter le “pouvoir” dans l’achèvement des programmes efficaces et opportunes d’intérêt national.

Les formes de gestion au sein de la démocratie participative deviendront plus efficaces, en ce que, ceux qui ont été désignés comme dirigeants, auront des responsabilités directes envers ceux qui les ont élus et qui seront représentés dans le dialogue avec l’Etat par la société civile, qui aura des mécanismes de punir, ou même de remplacer au cours de leur mandat, ceux qui prouvent l’incompétence ou mauvaise foi.

Le Parti Communiste Roumain- XXI Siegle s’engage d’impliquer et accroître les responsabilités de la société civile, à tous les niveaux de la vie politique, économique et sociale, en promouvant les principes de la démocratie participative, en vertu de laquelle la société civile va devenir un « partenaire à part entière de l’Etat” dans l’accomplissement de l’intérêt national.

3. Evolution de la pratique et la théorie politique.

Le Parti Communiste Roumain- XXI Siegle  a pour but d’agir non seulement en tant que mouvement politique, mais aussi comme structure d’analyse scientifique de la pratique et des réalités actuelles, sans aucune possibilité de devenir captif d’une théorie donnée une fois pour toutes, mais ayant l’obligation d’analyser objectivement le passé, le présent et l’avenir, à travers le prisme du système dialectique marxiste, fondé sur la connaissance matérialiste du monde. Cela signifie que ses membres doivent penser et agir comme de véritables humanistes et réformateurs, comme des personnes qui ont conçu et construisent l’avenir, dont ils sont responsables, et qui savent se baser dans leur pratique politique non sur la confrontation civique, mais sur la consolidation et la rationalisation des efforts de toutes les forces vives qui s’intéressent au bien de la société.

Basé sur les principes de centralisme démocratique et les résultats obtenus dans la pratique nationale et internationale, il s’ensuit que ces principes ont été interprétées dans de nombreux cas, simpliste, comme “le droit des membres du parti de choisir leurs dirigeants par des élections de bas en haut et le droit de leurs dirigeants de décider de haut en bas, au nom de ceux qui les ont élus, sans les consulter ». Cette interprétation a permis souvent, l’apparition et la manifestation de certaines formes de “gestion personnelle et de commandement”, ce qui a réduit la cohésion idéologique et celle d’action des membres de ces partis et en même temps, a fait possibles des erreurs et des mesures arbitraires.

De ces considérations, le Parti Communiste Roumain-XXI Siegle va promouvoir le “centralisme démocratique participatif”, qui pratique le principe démocratique des élections de bas en haut, basé sur les compétences, sur l’expérience et les données politiques personnelles, testées dans la pratique, mais qui pose l’accent principal sur « les principes de gestion de leadership participative du parti », fondée sur le fait que “toute fonction de gestion doit être principalement une “fonction exécutive”, en vue d’appliquer les décisions collectives prises au sein du parti et non pas une ”fonction de commandement” pour le chef du parti ou un groupe de son entourage, qui permet à imposer dans le parti leurs opinions personnelles, qui empêchent le dialogue, le débat approfondi et de nombreuses décisions collectives prises par consensus ou à la majorité.

Sur la base de ces conclusions, on s’impose comme nécessité objective que l’élection du président du parti soit faite par le “Comité national” et non pas par le “Congrès”, pour empêcher la possibilité que le président soit hors du contrôle de la direction collective du parti.

L’évolution de la société humaine au XX-e siècle a conduit à ce que les « classes sociales » traditionnelles (classe ouvrière, la paysannerie, les intellectuels et les capitalistes) soit doublées par l’apparition d’une variété de “groupes sociaux” qui ont de nouvelles fonctionnalités face aux classes sociales. Par conséquent le Parti Communiste Roumain-XXI Siegle encouragera et appuiera par son activité, la « lutte du peuple travailleur pour les droits sociaux, le progrès et la liberté. »

Après les transformations qui ont eu lieu au sein de la société humaine, au niveau de l’éducation et de la propagande des 24 dernières années, la notion de dictature de n’importe quel genre, est inacceptable pour la nouvelle génération de jeunes. Le Parti Communiste Roumain –XXI Siegle , qui veut devenir le cadre de la manifestation politique et d’action de la jeune génération au niveau national, favorisera constamment la « démocratie participative du peuple travailleur”.

Après une analyse du rôle des intellectuels dans les sociétés postindustrielles on peut constater que les intellectuels représentent une nouvelle classe qui, en fait, est devenue la « locomotive » de tous les changements positifs dans la société. Il est certain que les contradictions mondiales qui persistent entre travail et capital génèrent des formes plus subtiles d’exploitation, souvent bien cachés, qui approfondissent les contradictions entre la science et le pouvoir. La science est devenue une force principale de production, ce qui exige une réévaluation critique de vieux postulats concernant le rôle historique du “prolétariat industriel”, comme principale force motrice et même comme la force unique déterminante pour les transformations sociales mondiales.

Dans la société de l’information et des technologies de point, qui remplace la société industrielle, la connaissance modifie fondamentalement sa nature et son rôle. On peut dire que la connaissance devient le facteur central de l’activité sociale : ce sont ceux qui maitrisent la connaissance qui ont le pouvoir et ceux qui n’ont pas accès à la connaissance, ceux-ci occupent inévitablement des rôles secondaires dans la société. Cette vérité objective, pleinement confirmée par l’expérience de développement de la civilisation mondiale des dernières décennies, est le fondement de l’émergence d’une nouvelle qualité de l’activité sociale. Ainsi, se passe une réduction et un transfère des activités de masse, stéréotypées, vers la périphérie de la production sociale. Dans tous les secteurs de l’économie et dans la sphère de l’activité sociale – de l’agriculture à la haute technologie – se fait sentir la présence de l’application prioritaire d’un autre type de force de travail, caractérisée par la capacité de prendre des décisions créatives fondées sur des compétences et sur un niveau élevé de formation.

Intellectualité, comme nouvelle classe, confère de l’intégrité aux rapports sociaux, sur l’axe verticale, et coagule la société par le caractère objectif de toutes ses revendications sociales, politiques et humanitaires.

Au sujet de “l’internationalisme”, le Parti Communiste Roumain-XXI Siecle considère que la théorie classique devrait être enrichie par l’expérience de chacun des partis communistes, de manière que les décisions communes concernant la solidarité internationale soit légitimées par le consensus de tous les partis communistes ou des travailleurs. C’est seulement de cette manière qu’il sera possible d’éviter les erreurs du passé. Le nouvel internationalisme doit garantir une continuité à tous les éléments positifs de la théorie et de la pratique acquises à ce jour, sur la base de relations d’égalité et de solidarité entre tous les partis, la non-ingérence dans les affaires intérieures des autres partis et le respect de la loi et du droit international, dans un monde multipolaire.

S’inspirant de la déclaration de Karl Marx, conformément à laquelle “Les philosophes n’ont fait que présenter des interprétations différentes du monde, mais l’important c’est de le changer”, le Parti Communiste Roumain- XXI Siecle soutient, comme nécessité objective de ses membres, la pensée et l’action humanistes et réformatrices, la planification et la construction de l’avenir, en s’assumant la responsabilité de ses actions, en appuyant sa pratique politique sur le renforcement des efforts de toutes les forces actives et décidées de promouvoir l’intérêt national, plutôt que sur la confrontation civique.

4. Lignes d’action interne

Le modèle économique de Marx, méthode adéquate d’analyser le capitalisme du XIX-e siècle, a besoin d’être adapter dans la perspective d’une analyse des sociétés en transition du XXI-e siècle. La théorie de Marx est axée sur le système d’exploitation directe de l’ouvrier par un capitaliste. Dans le système actuel de transition, à la forme d’exploitation directe on ajout les formes d’exploitation indirectes, celles exercées par l’État. La population est exploitée non seulement directement par les capitalistes, mais elle est exploitée conjointement avec l’Etat, par une multitude de taxes prélevées sur la population. Les revenus qui en résultent sont ensuite redistribués en faveur de la “coalition majoritaire au pouvoir », qui forme une nouvelle classe, celle des capitalistes d’Etat. La nouvelle classe exploite la population non pas en vertu de leur droit de propriété sur un capital, mais en vertu de leur droit de propriété sur l’État, qu’ils utilisent comme outil d’exploitation.

En guise de conclusion, dans le capitalisme de transition, les diverses activités de l’État deviennent des mécanismes d’exploitation, privée de la richesse publique et de la population.
Le Parti Communiste Roumain – XXI Siecle, apprécie que l’absolutisation du rôle de la “privatisation” dans tous les secteurs de l’économie, l’abolition de toutes les formes associatives dans l’agriculture et la promotion des “multinationales” comme facteur de développement, conformément à la théorie néo-libérale de mondialisation du capitale, n’a pas abouti aux résultats escomptés. Donc, il est arrivé le temps propice pour les citoyens de devenir participants actifs à l’élaboration et l’achèvement de politiques économiques et sociales qui les concernent.

Le ralentissement économique et la hausse permanente du chômage exigent un changement profond de la politique économique et sociale, afin de pouvoir garantir l’emploi pour tous les citoyens. On y peut arriver par la modernisation des services publics et par une politique efficace d’investissements, destinée premièrement à la création « d’un nouvel espace public“ et à la transformation de “l’Etat minimal“ actuel en un “Etat participatif efficace”, dont les responsabilités commencent par l’identification et la mise en valeur, au bénéfice de toute la société, des ressources naturelles et des réserves stratégiques du pays. L’Etat participatif est capable d’assurer un équilibre bénéfique entre “la propriété publique“ et “la propriété privée des biens”, de garantir la gratuité de l’éducation et des soins de santé performants, de soutenir et de stimuler la recherche scientifique, l’art, la science, la culture, les valeurs humaines, spirituelles et matérielles nationales, afin d’assurer la sécurité nationale, l’intégrité et de la souveraineté de l’Etat.

Ces priorités économiques et sociales concernant le bien-être des citoyens, non seulement au profit des multinationales, exigent des mesures comme:
– assurer les conditions législatives du fonctionnement correcte “d’une réelle économie mixte de marché”, capable de promouvoir et de protéger les traditions économiques, sociales et culturelles, de préserver et d’exploiter, de manière bénéfique, les ressources et les réserves stratégiques du pays.
– promouvoir des formes efficaces et stimulantes d’association et de socialisation au cadre des activités sociales et économiques, tant au niveau des collectivités locales, qu’au niveau national, en partant du fait que la meilleure protection sociale peut être réalisée en créant des emplois pour tous les citoyens.
– harmoniser l’économie du pays aux tendances mondiales du XXI-e siècle. Ce sera de maitre en première ligne les critères de performance et d’efficacité, les nouveaux concepts de gestion et le cadre juridique adéquate, de valoriser les dernières réalisations de la science et de la technologie.

La réussite de la reconstruction et la modernisation de l’économie roumaine est conditionnée par la réalisation simultanée des objectifs clés;
a) repenser le développement industriel du pays en termes d’intérêts nationaux, par une orientation stratégique vers la création et le développement des branches industrielles compétitives et concurrentielles, conduisant à une meilleure utilisation des ressources humaines, matérielles et naturelle du pays.
b)la récupération du patrimoine national, aliéné abusivement.
c) une attention particulière sera attribuée à la modernisation de l’agriculture roumaine, dont les objectifs doivent être orientés vers la sécurité alimentaire de la population, une législation stimulatrice pour les producteurs, des l’approvisionnement de l’industrie alimentaire, la stimulation de l’agriculture écologique et la hausse de la capacité d’exportation.

d) l’accélération et la diversification du secteur tertiaire et quaternaire, compatibles avec les développements internationaux.

e) l’assurance de la compétitivité et la flexibilité des produits roumains sur le marché interne et externe.

Le Parti Communiste Roumain-XXI Siecle accordera, lors de ses politiques, une attention particulière au développement des PME, par des mesures législatives et fiscales afin d’augmenter les investissements dans des secteurs tels que le commerce, le tourisme, les communications, les transports, les services et la distribution des services publics dans les zones urbaines et rurales.
La hausse des investissements destinés à la modernisation et au développement de l’infrastructure, en particulier dans les transports et les communications, va stimuler l’industrie et les constructions.

Lors des efforts de récupération optimale, dans l’intérêt national, de la richesse du pays, on agira pour la protection environnementale, de toutes les ressources naturelles de la Roumanie. Dans ce contexte, un rôle important reviendra à la législation adéquate concernant la protection, l’entretien et l’exploitation rationnelle des forêts, du réseau interne des rivières, de la réservation naturelle du Delta du Danube et du plateau continental de la mer Noire et en même temps, à la promotion constante des technologies propres.

Le Parti Communiste Roumain- XXI Siecle met parmi ses priorités l’assurance et la garanti d’un niveau de vie décent des groupes défavorisés; chômeurs, licenciés, disqualifiés professionnellement et leur soutien efficace, grâce aux efforts conjoints –d’investissement, juridiques et productifs – comme expression de la solidarité et de la justice sociale.

Les retraités de Roumanie doivent jouir des conditions de vie dignes et morales, selon le modèle de toutes les sociétés civilisées.

On plaidera en faveur de la promotion des mesures sociales et économiques cohérentes, pour protéger et soutenir les jeunes, les femmes et les enfants.

L’ensemble du système de santé, à commencer par son dimensionnement en fonction des besoins sociaux, jusqu’à l’encadrement et la rémunération du personnel, aux services et médicaments fournis à la population, y compris les conditions de la libre, exige d’être repenser et légiférer conformément aux normes internationales.

Le Parti Communiste Roumain- XXI Siecle , s’emploiera d’assurer la haute qualité, l’efficacité et le prestige du processus éducatif en Roumanie, y compris l’enseignement professionnel, d’encourager et de soutenir la recherche, comme principe d’augmentation du dynamisme et du progrès économique, social et culturel de la société.

Une attention particulière sera attribuée au renforcement de la sécurité nationale par l’amélioration continue de la formation du personnel et par la dotation adéquate des institutions spécialisées en ce domaine – gendarmerie, police, services de renseignement militaires, qui ont des fonctions importantes dans l’identification des phénomènes anti-sociales et anti-nationales, des risques réels, à l’intérieur et à l’extérieur, et dans la détermination des moyens les plus appropriés de les contrer.

Le Parti Communiste Roumain- XXI Siecle  se déclare un défenseur de la liberté d’expression, du droit des médias de soutenir les efforts constructifs de la société civile afin de défendre la dignité des intérêts individuels et nationaux.

5.Lignes d’action externe

Le Parti Communiste Roumain-XXI Siecla  va plaider pour une Europe des nations, pas à double standard, capable d’assurer des conditions égales favorables au développement économique et social et de garantir la souveraineté et l’indépendance de chaque État membre.

La politique extérieure sera orientée vers la continuité des relations traditionnelles d’amitié et de coopération économique, culturelles et spirituelles du peuple roumain avec tous les peuples du monde et vers les actions vouées à la réalisation des « axes stratégiques de coopération économique » avec les grandes puissances économiques mondiales.

Afin d’accélérer le développement économique et social de la Roumanie, on va valoriser notre position géographique, de zone tampon entre l’Europe et l’Eurasie, les liens traditionnels avec les pays de la région, avec la latinité de l’Europe et de l’Amérique latine.

Toujours en plan externe, le Parti Communiste Roumain-XXI Siecle  se manifestera pour:
– le retour à la politique traditionnelle « réactive », au lieu de la politique actuelle « pro-active » ;
– l’arrêt des politiques néocolonialistes, des guerres, des menaces, des attaques préventives et les embargos ;
– la décolonisation de l’information et le libre accès de tous les pays du monde au progrès scientifique et technique, culturel et d’information ;
– le règlement pacifique de tous les conflits, la renonciation à la force et à la menace de force dans les relations internationales, le soutien du désarmement et de la paix entre tous les peuples du monde ;
– la création d’un monde multipolaire, fondé sur le respect du droit international.